Pris au piège dans la peau d'un autre

Lorsque je me regarde en photo

Je vois une autre personne.

Cette autre personne n'a pas l'air en bonne santé, son corps entier est couvert de graisse, vêtu de vêtements qui moulent la forme de son corps avec une poitrine pendante et un ventre proéminent, le bas de son cou plissé, et des joues joufflues qui pressent ses yeux pour les rendre étroits lorsqu'elle sourit.

Je déteste la voir, cet étranger qu'ils voient comme moi.

J'ai toujours eu l'illusion que tout allait bien en me regardant dans le miroir, puis cette illusion a commencé à se briser, lorsque mes oreilles ont commencé à être sensibles à la réalité des mots qui sortaient des lèvres des gens parlant de mes traits, ils parlaient des traits d'un étranger, qui s'avérait être moi.

Je suis une personne qui ne se soucie pas des paroles habituellement destinées à me blesser, mais cette fois, j'étais blessé.

Je suis en train de réaliser que je ne suis pas l'image que j'avais conçue dans ma tête de qui je suis, de ce à quoi je ressemble, et ainsi de suite.

C'est comme si je vivais dans la peau de quelqu'un d'autre, ou que mon vrai moi était caché sous une couche de graisse et de maladies, qui me fait disparaître en dedans.

Cette douleur m'a ensuite fait réfléchir, que je dois m'efforcer de toutes mes forces, déployer tous les efforts possibles pour que je puisse réapparaître, pour que je puisse voir la personne que j'ai aimée toute ma vie. Moi-même.

Façons De Dire Au Revoir

 

Je n'ai jamais compris le suicide, bien que parfois j'aie envie de mourir, et maintenant, je veux mourir. C'est peut-être parce que mon empathie est trop grande, que ma mort causerait beaucoup de chagrin aux gens, surtout à ceux que j'aime.

Si je voulais mourir, je dirais à mes proches que je vais partir loin et je me rendrais discrètement dans la forêt sans aucun outil ni matériel pour survivre. La forêt est si profonde, une jungle qui dévore les faibles. Et là, je mourrais. Mon corps se décomposerait, devenant une enveloppe de muscles, de cellules, d'énergie pour les animaux sauvages, les insectes et les vers.

Je deviendrais une partie de la forêt qui resterait peut-être avec elle pour toujours. Quant à eux, ils n'auraient pas besoin de connaître mon sort, considérez-le simplement comme disparu, puis oublié.