Quand j'ai entendu que mon camarade de jeu avait décidé d'arrêter de jouer pour se concentrer sur la vie, j'ai ressenti une profonde tristesse en sachant qu'une partie de l'enfance était morte.
Quand un collègue m'a critiqué pour acheter encore des jouets, pour vouloir des choses non pas par nécessité mais par émerveillement, pour mettre de l'argent de côté pour les besoins de la vie au profit de l'enthousiasme pour de nouvelles merveilles, j'ai ressenti une profonde tristesse en sachant qu'une partie de l'enfance était morte.
Autrefois, les films étaient si captivants, la philosophie si éclairante, les jeux nous emmenaient dans de grandes aventures, la musique agitait nos émotions les plus profondes, et les romans, les bandes dessinées, et toutes formes d'art apportaient une immense joie. Dans mon enfance, mon manque matériel me faisait désirer ces choses.
Maintenant, je peux les obtenir, mais les apprécier est une autre affaire. Le temps semble si court ; soudain, j'ai 25 ans... soudain, j'ai 28 ans. Les gens commencent à se marier, à avoir des enfants, et leurs esprits ne se concentrent plus sur l'art, la musique, la philosophie... seulement sur l'argent, pour survivre. Ce qui autrefois semblait substantiel paraît maintenant éphémère, et ce qui autrefois semblait éphémère paraît maintenant substantiel.
Je ressens une profonde tristesse, sachant que je commence à comprendre ce qu'ils disaient. Les choses qui autrefois formaient mon enfance ne sont plus que des échappatoires qui ne captivent plus mon cœur. Je réalise qu'en fin de compte, l'enfance de chacun doit mourir.
Tidak ada komentar:
Posting Komentar